Histoire de la Fête

Il y a effectivement une confusion fréquente entre les deux dates ! Le 8 septembre est historiquement lié au vœu des échevins de 1643 : alors que la peste menace la ville, ils promettent de rendre hommage à la Vierge chaque année si Lyon est protégée. Leur prière étant exaucée, cette tradition est gardée et le 8 septembre devient une date marquante pour les Lyonnais.

C’est pourquoi, en 1852, l’inauguration de la statue de la Vierge sur Fourvière est d’abord fixée à ce jour symbolique, avant d’être reportée au 8 décembre (jour de l’Immaculée Conception). C’est cette soirée d’illuminations spontanées qui marquera la date de la Fête des Lumières telle qu’on la connaît aujourd’hui.

Traditionnellement centrée autour des lumignons, la fête connaît un tournant en 1989 : le maire Michel Noir et son adjoint Henri Chabert lançent un « plan Lumière » visant à valoriser les monuments emblématiques de la ville grâce à l’éclairage et aux jeux de lumière. En 1999, un véritable festival de lumière est lancé, comprenant des installations artistiques et intégrant le week-end autour du 8 décembre. En 2000, l’appellation « Fête des Lumières » s’impose (bien que son utilisation informelle soit recensée depuis 1997), officialisée sous Gérard Collomb.

Allumer des bougies en signe de piété ou de gratitude était courant au XIXᵉ siècle. Ainsi, le 8 décembre 1852, lorsque l’orage se dissipe au moment de l’inauguration de la statue de la Vierge, les Lyonnais déposent des bougies sur le rebord de leurs fenêtres pour exprimer leur joie et leur ferveur religieuse.

C’est aujourd’hui devenu le symbole de la fête, qui s’accompagne également de l’opération des Lumignons du Cœur.