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Située au pied de la colline de la Croix-Rousse, la place, aménagée en 1980, porte le nom de Louis Pradel, maire de Lyon de 1957 à 1976. Deux édifices emblématiques se font face : l’Hôtel de Ville et l’Opéra. Dans le prolongement de la place, la grande esplanade, ponctuée d’œuvres des sculpteurs Ipoustéguy et César, conduit aux quais du Rhône.
- L’actuel Opéra de Lyon succède à deux précédents édifices. Reconstruit en 1993 par Jean Nouvel, il contraste avec l’architecture du 17e siècle de l’Hôtel de ville. Jean Nouvel conserve les murs et les façades anciennes et coiffe le bâtiment d’une immense verrière demi-cylindrique qui abrite les salles de danse.
- Au nord de la place, les petites rues remontent vers le quartier de la Croix-Rousse et serpentent entre les anciens immeubles de canuts. L’activité de la soierie a fortement marqué l’histoire des pentes de la Croix Rousse, que les Lyonnais désignent comme la colline qui travaille. Fourvière avec sa basilique étant la colline qui prie.
- En 1982, l’artiste Ipoustéguy réalise quatre sculptures en collaboration avec l’architecte Charles Delfante. Le Soleil, dite La fontaine des amoureux, fait face à l’opéra. C’est un large disque de bronze sur lequel est gravé le vers de la poétesse lyonnaise de la Renaissance Louise Labé : Permets m’amour penser quelques folies… En face, sur la place Tolozan, L’homme de la liberté sculpté par César, aussi appelé Le patineur ou Dieu du Roller, fait écho aux amateurs de glisse urbaine pour lesquels la place Louis Pradel est un lieu de pratique.